vendredi 30 octobre 2009

Une carte postale ancienne




Même les amateurs des chemins de fer contemporains ont de la peine à résister aux belles machines à vapeur. Même de nos jours, on peut justifier la circulation de compositions anciennes sous forme de matériel appartenant à des musés ou préservés par des associations d’amateurs.


Pour voyager dans le passer, rien de tel que la photo qui permet d’isoler un coin du réseau duquel les traces de la modernités seront (dans la mesure du possible) absente. Dans l’exemple de la photo ci-jointe – même si la caténaire est présente – un modèle ancien de voiture au premier plan nous transporte dans les années ’60.

La photo prise en couleur a été passée au filtre « sépia » d’un logiciel de retouche. La majorité des appareils potos permettent pareillement la même manipulation directement lors de la prise de vue.

La fumée a été rajoutée également à l’aide d’un logiciel. La méthode la plus simple est d’utiliser la fonction aérographe d’un logiciel de dessin (p.ex. Paint inclus dans Windows). Pour ceux qui disposent d’un logiciel de retouche (Photoshop ou PaintNet), il est possible d’insérer un calque derrière la photo, d’y coller des images de fumée ou même de nuages, puis d’effacer la zone sur la photo de premier plan dans laquelle la fumée doit apparaître par transparence. Il est préférable de faire cet ajout avant de colorer la photo ainsi obtenue en sépia. Les plus doués d’entre nous saurons aussi rajouter un timbre ancien, une légende, voir même des tâches de café !

lundi 19 octobre 2009

Des personnages "relookés"



Pour marquer la localisation et l’époque d’un réseau, il ne faut évidemment pas négliger le « look » de nos personnages. Vue la taille de ceux-ci, il sera évidemment impossible de faire la différence entre la mode de l’hiver 1989 avec celle de l’été 2009. Toutefois, une caste de personnages attire inévitablement l’attention : celle qui porte des uniformes. Policiers, pompiers ou chefs de gare ont des uniformes qui varient avec le temps et qui peuvent servir à distinguer les périodes.


Aujourd’hui, je m’intéresserai plus particulièrement aux agents de manœuvre. Preiser propose une boîte mais, malheureusement, leur habit du plus bel orange (voir petite photo) ne correspond pas aux vêtements de travail actuel des agents de la ÖBB. Ceux-ci portent une tenue jaune fluo avec la partie inférieure en bleu foncé, le tout muni de plusieurs bandes réfléchissantes de sécurité. Il ne me restait donc plus qu’à m’atteler au rhabillage des personnages Preiser.


Peindre directement par-dessus les couleurs initiales risque d’empatter les détails. Il vaut donc mieux décaper les personnages. Pour ceci, j’ai utilisé une méthode radicale : les plonger dans un bain d’acétone. Attention à les baigner peu de temps (quelques secondes), car la peinture s’en va rapidement et l’acétone attaque alors le plastique. Ensuite, il s’agit de les repeindre selon le principe usuel : commencer d’abord par les tons claires (la peau) et finir par les teintes les plus foncées. Une fois les habits peints, j’ai suggéré les bandes réfléchissantes à l’aide d’un filet de peinture blanche.


Pour mettre plus en valeur le résultat, un agent a été collé sur le marchepied de la loco de manœuvre (attention toutefois au gabarit !).

lundi 12 octobre 2009

La reproduction des roches


La première règle est évidemment d’observer… la réalité. En effet, selon la région à reproduire, le type de roche, leurs couleurs et leur stratification sera différente. Pour mon réseau ,situé dans les régions alpines, la roche dominante sera typiquement le calcaire. Ce dernier présente souvent une forte schistosité (couches apparentes), des failles ou des plissements. La couleur varie entre le blanc cassé et le gris foncé, avec parfois des surfaces ocre.


Pour reproduite les roches, j’utilise une technique classique : application de plâtre sur le support puis travail avec une spatule avant durcissement. Le plâtre ne doit pas être trop liquide, sinon gare aux éboulements non désirés ! Au pire, attendre un peu que celui-ci prenne avant de l’appliquer. Une fois le plâtre sec, j’applique une couche de peinture acrylique très claire, avec parfois une touche supplémentaire de blanc, de gris plus foncé, ou d‘ocre pour varier les teintes. Une fois cette couche sèche, un lavis de peinture noire est appliqué afin de marquer les plis et les creux. Dernière étape, un « dry brushing » avec une peinture couleur crème afin de mettre en évidence le relief.

Un truc, trouvé une fois sur un site Internet, pour reproduitre les petits plissements à la surface de la roche est d’utiliser une feuille de papier alu ménagé froissée et de temponner la plâtre alors qu’il est quasiment sec. Attention à ne pas appliquer la papier alu trop tôt, sinon la plâtre risque de rester collé à la feuille !

Le réseau comporte une carrière. Par manque de place, celle-ci ne dispose pas d’un embrechement particulier (EP). L’avantage de la carrière, en raison de ses parois abruptes, est de rendre plausible l’élévation marquée du terrain vers le fonds du décors (photo). Les parois rocheuses de la carière ont été obtenues selon la technique décrite ci-dessus. Toutefois, les zones en cours d’exploitation ont été peinte avec des couleurs très claires (à gauche, sur la photo), au contraire des zones délaissées où la roche a déjà repris un aspect plus foncé en raison des écoulement sd’eau et la présence de lichens (à droite).


En façonnant les roches, j’ai essayé de reproduite au mieux la stratification typique des roches sédimentaires. Toutefois, le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances. Je me suis rendu compte que pour avoir des roches réalistes il fallait soit avoir des talents de sculpteur, soit mieux préparer le support, par exemple en empilant des cartons de différentes épaisseurs ,et en les décalant légèrement, afin d’avoir une base qui reproduit déjà les couches rocheuses. Je me demande aussi si l’utilisation de moules donnerait des résultat plus satisfaisant ? N’hésitez pas à donner votre avis sur le sujet en entrant des commentaires !

mardi 6 octobre 2009

Un engin bien particulier....


Les véhicules servant à l’entretien des voies et de la caténaire offrent une variation bienvenue et originale sur tout réseau. Ici, il s’agit d’un véhicule servant à l’entretien de la caténaire, produit par Kleinbahn. Le modèle a été détaillé, sur la base de photos de l’engin réel, en ajoutant des rouleaux de câbles de cuivre, des ouvriers sur la plateforme mobile et des cales en bois sur les côtés du capot moteur.

Le véhicule réel, de série X354 a été produit en 82 exemplaires entre les années 1963 à 1983. Il est mû par un moteur diesel MAN de 147kW. Il possède un poste de conduite aux deux extrémités et un atelier en son centre. La vitesse maximum est de 80 km/h. Le toit est équipé d’une perche pour la mise en terre ainsi que d’une plateforme mobile.

lundi 5 octobre 2009

Une petite scierie


Le réseau comprend un embranchement particulier (EP) d'une petite scierie logée en bordure de la forêt (grande image). C'est un thème certe banal, mais qui permet déjà un certain nombre de flux marchandises - illustrés ci-dessous:
  • Transport de grumes (wagons FS)
  • Acheminement de bois coupé et...
  • de bois d'oeuvre emballé (réalisé sur la base d'un article paru dans RMF n°461)




  • Enlèvement des déchets de coupe (tombereau immatriculé aux CFF).

jeudi 1 octobre 2009

Un nouveau venu sur le réseau !



Lors de mon dernier anniversaire, j’ai reçu le kit Vollmer d’un chalet. Ci-contre, le résultat final.

Le montage est facile et les couleurs sont réalistes (contrairement à d’autres marques…),ne nécessitant qu’une légère patine. La boîte contient même des flocages pour reproduire les géraniums au balcon !








Par manque de place, j’en profite pour remplacer une maisonnette existante, mais au style trop urbain (petite photo).

Il n’y a pas à dire : le nouveau bâtiment convient bien mieux à l’atmosphère alpine du village que la construction précédente.

Merci pour le cadeau ;)